Reflexions sur ... beaucoup de choses.

J'étais venu dans la salle de discution ne voulant pas rester non-entouré. Car j'avais appris que l'on pouvais etre seul même entouré de la terre entiere. J'étais assis sur une chaise acoudé a une table prenant bien soin de me cacher la partie droite de mon visage avec ma main. J'écoutais le bruiot que les discution perpétuel des gens autour de moi causait. Sa me permetais de réflechir , dans un semblant de discution a laquelle je ne participais pas.J'entendais parfois la porte s'ouvrir discretement et se fermer de même. Ici se trouvais bon nombre de livre , je n'en lisais aucun ayant déja quelque un sur ma table de nuit.Je preferais réflechir... a tellement de choses que sa en était éffrayant.

Je soupirai une fois de plus. Après avoir passé une heure dans la Tours à chercher cet endroit, je le trouvai enfin. Mais mon soupir n'était pas dù à mon manque d'orientation. Je me disais juste que, comme chez moi, avant, je ne serai sûrement pas acceptée ici non plus... Et puis même, à quoi bon tenter de sympathiser avec quelqu'un ? Cette personne me décevra toujours un jour ou l'autre de toute façon... Je n'en avais que trop l'habitude. Je rentrai donc dans la salle et découvris une immensité de livres. Pourtant ce lieu ne semblait être une bibliothèque, étant donné le nombre de personnes discutant sans chuchoter. J'entrepris de m'installer plus loin dans la pièce, dans un endroit isolé où personne ne pouvait me voir. Je pris un livre au hasard. " Comment être social ? ". C'était bien mon affaire. Soupirant une fois de plus, je reposai le livre et m'affalai sur mon siège, avec pour intention de réfléchir un peu à tout ce qui s'était passé ces derniers mois. Tout, encore si frais dans mon esprit, me torturait. Une larme silencieuse coula le long de ma joue. Espérant que personne ne l'aie remarquée, je m'empressai de l'essuiée. ... Et puis même... personne ne l'aurait remarqué, personne ne m'aurait remarqué...

Je relevais enfin la tete pret a partir lorsque je remarquais une fille dans un coin entrain de pleurer. Je reconnu aprés coups la fille qui se trouvait aussi dans le bureau de Gabrielle. Je me dirigeais vers elle et m'assit en face de celle-ci.Ne sachant pas trop comment l'aborder je mis une main sur son épaule.

-Euh... sa va?

J'esperais ne pas me faire ramballer, en plus elle avait vraiment pas l'air bien.

-Oh hey ... tu va bien?

Le regard encore dans le brouillard, je sentis une main se déposer sur mon épaule. Je relevai la tête et vis un jeune homme à la mine inquiète. Qu'avait-il ?

"-Oh hey ... tu va bien?" Me demanda-t-il avec insistance.

Ah apparement il s'inquiétait pour... euh.. pour moi... sûrement rien d'important. J'aurais pas dù me laisser aller ainsi pensant qu'on ne remarquerait rien. Et puis pourquoi s'inquiétait-il pour moi... Séptique, je lui répondis avec un doux sourire, afin de ne pas parraître mal polie.

- Euh oui, je vais bien euh.. merci ^^ Je.. je m'appelle Rose, et toi ?

J'enlevais un peu géné ma main de son épaule et la lui tendant je dis:

-Moi s'est Matthew.

Je la regardais et remarquais bien que son sourir était faux.Je lui demandais en mettant les pieds dans le plat:

-Je sais qu'on se connais pas mais qu'est-ce qui t'es arrivé? Pour que tu sois comme sa ne me dit pas que tu va bien.

J'eu une mine surprise. Pourquoi me demandait-il ça ? Qu'il s'occupe d'abord de ses problèmes avant d'encaisser ceux des autres... Je baissai les yeux. Comment pouvais-je penser ainsi... sûrement parce que je ne le connaissais pas et que je ne voulais pas le connaitre; peur d'être une fois de plus déçue par quelqu'un peut-être... Je me levai, et entrepris de partir avant de m'écrouler en sanglots devant lui. Je ne voulais pas montrer mes faiblesses. Je ne voulais pas me faire encore manipuler... Je ne voulais pas déranger.

- Je.. je suis désolée... je vais bien.. je dois partir.

Je me retournai et était déjà à un mètre de lui, je marchai vite, je voulais éviter une conversation telle que celle-ci.

Je la vis partir et je me dépechais de me lever. Je lui attrapais la main et dis:

-Désolé de te forcer la main mais... sa va pas aller mieux...

Premiere fois que j'étais aussi entreprenant, elle avait la main glacial. Je me forcais a garder la main fermer et a ne pas la lacher car je me doutais que si je le faisais elle partirait.

-Sa n'iras pas mieux en te renfermant sur toi même, sa ne changeras rien.

Je tirais un peu sur sa main pour l'inciter a se remettre en face de moi.

-Je ne veux pas t'ennuyer juste t'aider. Si tu veux pas parler on va s'assoier et se regarder les yeux dans les yeux jusqu'a ce que sa aille mieux. Si il faut on parleras toute la nuits... Mais ne crois pas que je vais te lacher comme sa, et désolé mais je tiendrais bon.

J'étais toujours dos à lui. Je prennais sur moi, je devais être forte. Malgré mes efforts une larme coula le long de ma joue. Je me détestais de ne savoir contenir ce mal-être en moi. Pourquoi voulait-il m'aider, je ne lui avais même jamais parlé... Je ne voulais pas... je ne voulais pas à nouveau m'attacher à quelqu'un qui me ferait souffrire un jour... je ne voulais plus être proche de quelqu'un... être seule, mener une vie fade, mais souffrire en silence, ne pas faire perdre le temps des gens avec mes jérémiades. A cette pensée, d'autres larmes prirent le passage de la première. Je me retournai et regardai brèvement le jeune homme dans les yeux avant de me jetter dans ses bras en sanglots. En l'enlaçant je me revoyais enlacer ma mère, enlacer tous ceux que j'aimais... tous ceux qui m'ont trahis. Je me haïssais, je voulais ma propre mort... je ne voulais pas meller ce garçon à tout ça, mais je ne cessais de resserrer mon étreinte, en pleurant toujours plus. Ca m'avait tellement manqué... une présence... mais ça je ne me l'avouerai qu'à moitié...

Elle ne bougeait pas, j'attendais une réaction... Puis elle se retourna et je elle me regardas intensément dans les yeux, les siens étaient bleu clair mais avec une particularité dans le bleu.Elle me sauta presque au cou mais je tins bon, je la laissais pleurer et lui souflait quelque petit:

-Sa va aller... ici c'est différent...

Et autre mots a but réconfortant dans le genre.Je continuais a lui parler comme pour lui apaiser. Lui faire comprendre que j'étais la.

Je dù bien rester dix bonnes minutes à pleurer dans ses bras à ne rien dire. Il me réconfortait. Je ne comprennais absolument pas cette gentillesse qu'il me portait... Je me dégageai de lui et m'excusai.

- Je... je suppose que je tu me laisseras toujours pas partir tant que je ne t'aurai pas expliqué...

-Je ne te laisserais pas partir c'est certain ... mais tu parle si tu veux.

Assez étrange cette fille, peu habituel:qui d'abord refuse mon aide puis me saute au coup, je n'en connaisais pas beaucoup de ce genre là.Je me dirigeais vers un siége et dis en m'asseyant:

-Tu t'assieds ou tu compte partir en courrant?

- Je m'assier. Mais... je ne te raconterai que si tu en fais de même... Si je t'expose mon passé en toute honnêteté, tu me parles du tien.

Je lui souris en essuiant mes larmes. De toute façon, qu'il me fasse du mal après ou pas, je savais juste que, là, tout de suite, j'avais besoin de quelqu'un... Je massis en face de lui et attendis sa réponce.

-Euh...

Genre je vais devoir lui parler de tous... Oh my god... bon ben je crois que... bien obligé.

-Ok mais si tu veux en apprendre sur moi pose moi des question je ne vois pas quoi dire.

Je continuai de lui sourire, un sourire d'amitié.

- Je suis sûre qu'il y a beaucoup à savoir moi...

Je le regardai dans les yeux. Il n'y avait rien de mauvais en lui, je ne lisais aucune onde négative en ses traits. Je remarquai aussi au passage qu'il était sublime...

- M'bon, qui commence ? ^^

Je souriais toujours. Je prennais confiance. Un entretient avec quelqu'un m'avait tellement manqué... je voyais la porte de ma guérison intérieure déjà moins lointaine...

Je remarquais que son sourir avais changé, je me détendais.

-Toi...

Je ne tenais pas a commencé, déja que j'allais parlé de moi(très rare je sais) alors en plus trouvé des question.Je frottais mon visage au niveau de ma cicatrice, et me demandais quelle genre de question elle me poserait.

J'étais détendue, il m'inspirait confiance. Toujours en souriant, je plongeai mon regard dans le sien. En lui je ne lisais aucune onde négative, aucune mauvaise intention... Et je remarquai au passage son magnifique visage... Mes yeux dévièrent alors sur une grande et profonde cicatrice sur son visage, qu'il passait fréquement de sa main, comme pour l'effacer... Ma première question la concernera, je pense qu'il s'en doute...

- Tu... comment t'es-tu fais cette cicatrice ?

-Euh...

Directement elle mettait le doigt sur une marque sinistre de mon passé.Une marque que j'hai.Je déportais mes yeux pour pas qu'elle puisse lire la douleur que ceux-ci laissais percer.Ma voi empreinte de peine commençais le récit de ce funeste jour.

-C'étais il y a un an,j'avais 16ans... sa faisait quelque temps déja que je n'avais plus ma mere et sans cette sorte de gardien les gens du village se sont permis de me hair ouvertement. Un jour je revenais de l'école et une bande de jeunes de mon age mon attrapé.Ils m'ont attaché et m'ont fait de multiple blessure, j'ai failli ne pas m'en sortir. De ce desastreux jours je ne garde que s'est deux souvenir.

Je mis ma main sur mon torse ou se trouvais ma deuxieme cicatrice.

-Et toi pourquoi pleurais tu?

-

Je le regardai quelques instants en silence. Je n'aurais pas imaginé le toucher à ce point... j'aurais dù faire attention à mes paroles.

- Je suis..désolée...

En même temps ça me rappellait mon histoire... afin de respecter ma part du marché, je lui racontai...

- En fait je... à part dans ma famille, j'étais assez... rejettée... depuis mon plus jeune âge, les autres se moquaient de moi, du fait que je ne vivais pas avec ma vraie famille, de mes différences...

Je marquai une pause et posai ma main sur la sienne, pour lui rappeller la froideur de ma peau, ma "différence".

- Mais ces derniers mois ont été les pires. Disons qu'une ancienne amie à moi s'est alliée à un clan de mauvais garçons du cartier. Ayant refusé sa demande de me joindre à eux, notre amitié s'est brisée, elle a commencé à dévoiler à ses coéquipiers mes plus fins secrêts, mes faiblesses,... ainsi je suis devenue leur nouvelle cible. A partir de ce jour je me faisais raquetter, souvent battre physiquement, et démolie mentalement... j'ai aussi manqué... le viol...

Une boule se forma dans ma gorge au souvenir de ces instants horribles, encore si présents dans ma mémoire. Je ris nerveusement et lui souris en fermant les yeux, afin qu'il ne perçoive pas la larme qui était sur le point de se déloger de mon oeil.

- Tu vois je... une trahison de la personne en qui on avait le plus confiance.. cette personne qui vous inflige indirectement les pires souffrances... ça.. je.. je ne suis plus très sociale depuis...

Lorsqu'elle s'excusa je lui portais un regard bien veillant et lui dis:

-Non, tu n'as pas.

Je l'écoutais en laissant mes mains sur la table.Elle posa la sienne sur ma main droite et je ressentis encore la froideur de celle-ci.J'étais choqué de ce qui lui était arrivé.C'étais horrible de ressentir cela.

-Je comprends a moitié...

Je détachais le regard pensant a de vieux souvenir, ceux d'un pere que je n'ai jamais connu.

-On continue?

C'étais bizzare de ce laisser aller naturelement et de parler comme ca des choses qui n'ont pas été.

- Oui. Lui répondis-je en un sourire. Pourquoi n'avais-tu plus vu ta mère depuis quelques temps, comme tu me l'as dis ? Comment était ta famille, dis ..?

Je commençais à être à l'aise bien que la situation était étrange... je parlais ouvertement de tous mes problèmes à un jeune inconnu... Parler de ça me faisait mal, mais me soulageait. Je pense que c'était de même pour lui. Deux inconnus... sentiments si proches.
Je n'avais jamais vraiment eu de relation avec quelqu'un, mis à part avec cette ex amie...

Ma famille..sujet compliqué.

-Ma mere était morte peu de temps avant qu'ils ne s'en prennent a moi...

C'était la partie la plus facile a évoqué.Je repensais un peu a toutes cette histoire.

-Je suis comment dire... je m'appele Matthew Azraël. Logiquement j'aurais du etre né sous X.Car mon pere est parti avant que je naisse.Il est arrivé ma mere la tendrement aimé puis il est reparti sans jamais ne prendre des nouvelles d'elle.

Sans même chercher a savoir ce qu'elle était devenue... je serais les poings comme toujours lorsque je repenssais a ce douloureux souvenir.

Je baissais les yeux. Il n'avait pas eu non plus une enfance facile...

- Et... ça fait combien de temps..? Je veux dire, pour ta mère...

-Je...

Ca fait si longtemps.

-Elle est morte le 22Décembre de l'année de mes 16ans. A peu prés 6mois plus tard en juin je me fis attaqué.

Je détournais les yeux, drolement je ressentais la peine m'assaillir a nouveau.Le regard toujours dans le vide je lui demandais:

-Tu as dit que tu n'étais pas dans ta vrai famille comment est tu arrivé dans celle ou tu te trouvais avant d'arriver ici?

Une boule se forma dans ma gorge. Il m'était à présent de plus en plus dure de continuer ce petit jeu... Je lui répondis tout de même.

- A vrai dire... je n'en ai strictement aucune idée. Ma mère adoptive m'a trouvée vêtue d'un simple drap blanc, devant sa porte, un jour d'hiver. Un tout jeune bébé survivant depuis des heures dans la neige. J'étais gelée; elle m'a réchauffée, mais ma peau restait toujours aussi froide. En bref, non, je ne sais rien sur ma vraie famille. Lui expliquai-je avec un sourire nostalgique.

Je voyais clairement qu'elle aussi avait de plus en plus de mal a "jouer" a cette sorte de jeu interrogatoire.Je fis un sourir réconfortant puis dis:

-Je vais surement retourné dans ma chambre... je sais pas ce que tu comptes faire donc je te laisse.

Je me levais doucement attendant quand même qu'elle me réponde.